EXCLUSIF â Le plateau de Gizeh rĂ©vĂšle un secret monumental enfoui depuis des millĂ©naires. Des scans radar de haute technologie ont dĂ©tectĂ© ce qui semble ĂȘtre un deuxiĂšme Sphinx, parfaitement alignĂ© avec le gardien emblĂ©matique de lâĂgypte, enseveli sous des mĂštres de sable. Cette dĂ©couverte pourrait réécrire lâhistoire de lâAncien Empire.
Une Ă©quipe internationale dâarchĂ©ologues, utilisant des systĂšmes de balayage laser Ă haute rĂ©solution, a identifiĂ© une structure gĂ©ante au sud de lâenceinte du Sphinx. Les donnĂ©es, collectĂ©es en 2024, montrent une formation symĂ©trique aux contours indĂ©niablement architecturaux, enfouie Ă environ neuf mĂštres de profondeur. Ses dimensions et son orientation reflĂštent de maniĂšre troublante celles du Grand Sphinx de Gizeh lui-mĂȘme.
La communautĂ© scientifique est en Ă©moi face Ă cette rĂ©vĂ©lation. Longtemps considĂ©rĂ© comme un monument unique et solitaire, le Sphinx pourrait avoir Ă©tĂ© accompagnĂ© dâun jumeau. Les premiĂšres hypothĂšses Ă©voquaient une simple anomalie gĂ©ologique, mais la prĂ©cision des scans a balayĂ© ces doutes. Les images rĂ©vĂšlent des lignes droites profondes et une base rectangulaire taillĂ©e dans le substrat rocheux.
Lâalignement de cette structure est particuliĂšrement saisissant. Elle est orientĂ©e presque parfaitement vers le lever du soleil, Ă lâinstar de son homologue visible. Cependant, un lĂ©ger dĂ©calage angulaire dâenviron six degrĂ©s vers lâest a Ă©tĂ© notĂ©. Selon des astro-archĂ©ologues, cet angle correspondait prĂ©cisĂ©ment, vers 2500 avant J.-C., au lever de lâĂ©toile Sirius, associĂ©e Ă la dĂ©esse Isis.
Cette orientation suggĂšre une symbolique complexe. Alors que le Sphinx connu est traditionnellement liĂ© au dieu solaire RĂȘ et au pharaon KhĂ©phren, son possible jumeau pourrait avoir Ă©tĂ© dĂ©diĂ© Ă Isis, incarnant la renaissance et lâĂ©quilibre. Cette notion de gardiens doubles trouve des Ă©chos dans des textes anciens et lâiconographie Ă©gyptienne, longtemps considĂ©rĂ©s comme purement symboliques.
Des inscriptions du temple dâEdfou mentionnent “les deux lions de lâhorizon”, protecteurs du parcours solaire. De plus, des artefacts des premiĂšres dynasties montrent deux sphinx encadrant le disque solaire. La dĂ©couverte actuelle laisse penser quâil sâagissait peut-ĂȘtre dâune tradition architecturale rĂ©elle, aujourdâhui oubliĂ©e, et non dâune simple allĂ©gorie.
Pour vĂ©rifier ces donnĂ©es rĂ©volutionnaires, une fouille limitĂ©e et non invasive a Ă©tĂ© autorisĂ©e par le MinistĂšre des AntiquitĂ©s Ă©gyptien. Sur le site oĂč le signal radar Ă©tait le plus fort, les archĂ©ologues ont exhumĂ© des fragments prometteurs : des blocs de calcaire portant des marques dâoutils identiques Ă celles du Sphinx et une partie dâune patte sculptĂ©e, Ă©rodĂ©e mais clairement anthropique.
Le Dr. Nabil Al-Fouli, de lâUniversitĂ© du Caire, a dĂ©crit la sensation “comme si le dĂ©sert exhalait un secret aprĂšs des millĂ©naires”. Cependant, la prudence reste de mise. Le sol est instable et la proximitĂ© de zones touristiques sensibles interdit des excavations profondes. Le possible second Sphinx demeure donc protĂ©gĂ©, mais inaccessible, sous sa chape de sable.
Des technologies complĂ©mentaires continuent dâapporter des indices. Lâimagerie thermique satellitaire a identifiĂ© des anomalies de chaleur, suggĂ©rant la prĂ©sence de chambres souterraines. Un radar pĂ©nĂ©trant a, quant Ă lui, dĂ©tectĂ© des cavitĂ©s semblables Ă des couloirs qui pourraient relier la structure enfouie au temple du Sphinx, indiquant un rĂ©seau cĂ©rĂ©moniel unifiĂ©.

Les historiens rĂ©examinent aussi les rĂ©cits anciens Ă la lumiĂšre de cette dĂ©couverte. En 1817, lâexplorateur britannique Henry Salt dĂ©crivait une colline au sud du Sphinx Ă©voquant pour lui le dos dâun grand fĂ©lin. Ses croquis, rĂ©cemment redĂ©couverts, coĂŻncident Ă©trangement avec la zone identifiĂ©e par les scans modernes.
La modĂ©lisation 3D confirme la corrĂ©lation : les proportions entre le monument enfoui et le Sphinx visible ne diffĂšrent que de trois pour cent, rendant extrĂȘmement improbable une formation naturelle. ParallĂšlement, des Ă©tudes gĂ©ologiques pointent vers des crues du Nil catastrophiques survenues vers 2000 avant J.-C., capables dâensevelir des structures entiĂšres sous dâĂ©paisses couches de sĂ©diments.
Cette dĂ©couverte pose des questions fondamentales. Qui a ordonnĂ© la construction de ce deuxiĂšme colosse ? Sâagissait-il de KhĂ©phren, ou dâun souverain plus ancien dont lâhĂ©ritage aurait Ă©tĂ© absorbĂ© par la IVe dynastie ? La possibilitĂ© dâun ensevelissement dĂ©libĂ©rĂ©, liĂ© Ă des changements religieux ou politiques, est Ă©galement envisagĂ©e par certains Ă©gyptologues.
Le mystĂšre sâĂ©paissit autour du Sphinx originel lui-mĂȘme. Des gĂ©ologues notent que son profil dâĂ©rosion Ă©voque une exposition Ă de fortes pluies, un climat antĂ©rieur Ă lâĂ©poque de KhĂ©phren, relançant le dĂ©bat sur son Ăąge vĂ©ritable. Son excavation initiale a créé lâenceinte aux parois mystĂ©rieuses qui lâentoure, un chantier pharaonique dont lâampleur reste Ă pleinement comprendre.
Face Ă ces Ă©nigmes, la science poursuit son investigation. Une nouvelle campagne de recherche est prĂ©vue pour 2025. Elle utilisera lâimagerie hyperspectrale, capable de dĂ©tecter dâinfimes rĂ©sidus de pigments ou des variations dâhumiditĂ© Ă grande profondeur, sans toucher au sol. Lâobjectif est de confirmer dĂ©finitivement la nature artificielle de la structure.
Si son existence est avĂ©rĂ©e, la carte sacrĂ©e du plateau de Gizeh sera réécrite. Le site ne serait plus centrĂ© sur un gardien unique, mais sur une paire monumentale, incarnant un dualisme cosmique fondamental dans la pensĂ©e Ă©gyptienne : RĂȘ et Isis, le soleil et les Ă©toiles, la protection et la renaissance.
Pour lâinstant, le dĂ©sert garde son silence. Le Grand Sphinx continue de fixer lâhorizon est, immuable. Mais juste au-delĂ de son ombre, sous le sable, les donnĂ©es des scanners dessinent le spectre dâun frĂšre perdu. Cette silhouette fantĂŽme attend son heure, promettant, lorsquâelle refleurira Ă la lumiĂšre, de bouleverser notre comprĂ©hension du monde des pharaons.
