Fin d’une époque ? L’Italie se retire de l’UE, Bruxelles est en émoi. Une onde de choc traverse l’Europe après des rumeurs et déclarations fracassantes laissant entendre un possible retrait italien de l’Union européenne, plongeant Bruxelles dans la stupeur et les marchés dans l’inquiétude. Entre démentis prudents, tensions politiques internes et spéculations diplomatiques, ce scénario explosif relance le débat sur l’avenir du projet européen et le rôle clé de Rome. S’agit-il d’un simple coup de pression ou d’un tournant historique en préparation ?

L’Italie, au bord de la tempête politique, vient de déclencher une crise majeure avec une décision de la Cour suprême qui pourrait marquer la fin de son engagement au sein de l’Union européenne. La magistrature italienne a ordonné à l’État d’indemniser un migrant retenu à bord d’un navire de la garde côtière en 2018, provoquant la fureur de la Première ministre Georgia Méloni.

Dans un discours enflammé, Méloni a dénoncé ce jugement comme une trahison de la souveraineté nationale, affirmant que la justice se plaçait au-dessus de la volonté populaire. Ce conflit dépasse largement le cadre d’un simple litige migratoire et soulève des questions existentielles sur l’avenir de l’Italie au sein de l’UE.

Bruxelles, en état d’alerte, voit son autorité contestée. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a averti d’un risque d’effondrement européen, tandis qu’Olaf Scholz, chancelier allemand, appelle à éviter un repli nationaliste. Les tensions montent alors que la décision italienne résonne dans toute l’Europe.

L’AFD en Allemagne célèbre cette insoumission italienne, clamant la naissance d’une “Europe des nations”. Les sondages révèlent un scepticisme croissant envers l’UE, avec une majorité d’Allemands doutant de sa capacité à défendre leurs intérêts. Ce climat pourrait donner un coup de fouet aux partis souverainistes à travers le continent.

Les résultats économiques de l’Italie, avec une baisse de 40 % des débarquements de migrants et une croissance industrielle de 1 % au deuxième trimestre, renforcent l’argument de Méloni. L’Italie semble avoir trouvé un chemin alternatif, attirant l’attention des mouvements patriotiques européens, de Varsovie à Budapest.

Les partis traditionnels en Allemagne, quant à eux, semblent paralysés face à cette dynamique. L’AFD, en pleine ascension, prépare une feuille de route pour un référendum sur l’appartenance à l’UE d’ici 2028. La rupture avec Bruxelles est désormais perçue non pas comme un chaos, mais comme un renouveau.

La torche est allumée en Italie, et l’onde de choc ne fait que commencer. Alors que l’Allemagne observe, une question demeure : Berlin osera-t-elle suivre l’exemple romain ? L’avenir de l’Europe est en jeu, et les conséquences de cette crise pourraient être profondes et durables.