Paris, 11 décembre – Une découverte astronomique potentiellement historique vient d’être réalisée par des experts en mécanique orbitale, et elle concerne l’objet interstellaire 3I/ATLAS. De nouveaux calculs indiquent que sa trajectoire a subi une déviation inexplicable, la plaçant désormais sur une route directe vers l’orbite terrestre. La NASA et l’Agence spatiale européenne scrutent désormais l’objet avec une intensité sans précédent.

L’objet, identifié comme une comète interstellaire, ne suit plus la courbe hyperbolique prévue qui devait l’emmener faire une simple boucle autour du Soleil avant de disparaître dans l’espace lointain. Un écart constant et mesurable a été détecté dans ses données de trajectoire depuis le 5 décembre, semant le doute parmi les cercles scientifiques.
Le Dr Marco Micheli, de l’Agence spatiale européenne, a confirmé l’observation d’une « accélération non gravitationnelle ». Si les comètes peuvent connaître de telles perturbations dues à des dégazages, l’ampleur et la constance de celle de 3I/ATLAS sont décrites comme « inhabituelles ». La poussée semble régulière et contrôlée, et non chaotique.
Plus troublant encore, l’objet libère des matériaux lourds – cailloux et gravier – par rafales concentrées et directionnelles. Le Dr Paul Chodas, du Centre d’étude des objets géocroiseurs de la NASA, a calculé que ces débris croiseront l’orbite de la Terre à partir de fin 2026, créant un essaim persistant dans notre système solaire interne.
Le timing de ces éjections interpelle. Une puissante libération de matière s’est produite juste après le périhélie, lorsque l’objet était au plus près du Soleil. « Si vous conceviez une sonde pour déposer une charge utile dans une orbite stable, c’est exactement ainsi que vous procéderiez », peut-on entendre dans les couloirs des instituts spécialisés.
La structure même de l’objet alimente les spéculations. Il présente une « anti-queue » étroite pointant constamment vers le Soleil, agissant comme un stabilisateur naturel. Couplée à un dégazage principal à l’arrière, cette configuration permet une accélération remarquablement stable, évoquant un système de propulsion.
« L’objet présente des forces non gravitationnelles prévisibles, ce qui suggère un schéma d’évacuation stable », a déclaré le Dr David Farnocchia du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. En clair, 3I/ATLAS ne tournoie pas de manière erratique comme une comète classique ; il semble orienté.

Tous les regards sont désormais braqués sur le 19 décembre, date à laquelle l’objet atteindra son point le plus proche de la Terre, à 1,88 unité astronomique. Cette fenêtre d’observation unique permettra aux télescopes du monde entier de percer plusieurs mystères cruciaux.
Les scientifiques tenteront d’abord de discerner la forme du noyau, actuellement masqué par un nuage de gaz. S’il apparaît lisse et symétrique, plutôt qu’irrégulier et dentelé comme un agrégat de glace et de roche, le paradigme naturel sera sérieusement ébranlé.
La mesure de sa vitesse de rotation est également attendue. Une rotation lente couplée à un signal de dégazage stable serait extrêmement difficile à expliquer par des processus naturels. Enfin, et c’est le point le plus critique, les astronomes surveilleront toute nouvelle correction de trajectoire à l’approche de la Terre.
Trois scénarios sont sur la table. Le premier, officiellement privilégié, est celui d’une comète interstellaire simplement très exotique, dont le comportement élargirait notre compréhension de ces visiteurs lointains. Le second évoque un vaisseau panspermique, dispersant délibérément ou accidentellement les ingrédients de la vie.

Le troisième, plus spéculatif mais que les données n’autorisent plus à écarter, est celui d’une sonde artificielle. Sa conception hypothétique – un bouclier de glace pour un long voyage, une assistance gravitationnelle solaire, une libération ciblée de matériel – correspond étrangement au comportement observé.
La communauté astronomique internationale retient son souffle. Les préparatifs pour la campagne d’observation du 19 décembre sont terminés. Que 3I/ATLAS soit le messager naturel d’un autre système stellaire ou qu’il représente quelque chose de totalement nouveau, les révélations à venir pourraient redéfinir notre place dans le cosmos.
La prochaine communication majeure des agences spatiales est attendue immédiatement après le passage au plus près. D’ici là, le silence officiel contraste avec l’agitation fébrile des observatoires. L’histoire est en train de s’écrire à 281 millions de kilomètres de nous.